Capitaine Leo.: Jesus & Cookies.

La beauté de l’Australie, c’est que si tu veux du travail, tu auras du travail.

Que par bouche-à-oreille, je suis maintenant prof de français, prof / chorégraphe de danse hip hop, latine et de zumba (Il y a trois semaines je n’avais aucune idée ce qu’était la zumba...), cueilleuse d’olives et trimeuse de vigne. La beauté de la chose, c’est que j’aprends énormément sur divers métiers.

Par exemple, savez-vous comment cueillir des olives vous?

Moi je le savais pas. J’ai eu un peu peur quand on m’a offert la job. Je me disais que les cueillir une par une ne serait pas la job la plus excitante sur terre. Ce que j’ignorais c’est qu’en fait on utilise un petit râteau en plastique et on racle l’olivier comme on brosse les cheveux d’un enfant pour enlever des poux. C’est honnêtement la même chose. La différence c’est qu’on mange ce qui en tombe.

Les olives chutent sur une couverture posée à la base de l’arbre. Celle-ci est vidée dans une grosse bine lorsqu’elle devient un fardeau à traîner. Avec mes bras d’Hercule, trois arbres... peut-être quatre au maximum.

Le paysage est différent de celui des pommes: le verger respire, il y a de l’espace. Les oliviers poussent dans un sol sabloneux et par conséquent, les couleurs du paysage sont plus pastelles qu’aux pommes.

J’avais l’impression d’être dans une scène biblique. Une parcelle de la vie de Jésus.

Trimer des vignes, c’est pas trop compliquer. Couper des branches à une bonne distance l’une de l’autre à deux bourgeons de longueur tout ça à une bonne vitesse, quoi de plus simple. (Sarcasme.)
Bon disons que les premiers jours ont été assez pénibles. Voir les autres autours de toi allez vraiment vite et toi, seul en arrière, c’est pas très motivant. Surtout quand tu te fais attaquer par les branche. Parce que NON, tu ne sais jamais par où elles se catapulte quand tu la coupe.

Maintenant, ça va. Je vais vite vite vite et je suis pas pire trimeuse. Je me retrouve parfois seule dans le vignoble et pour vrai, chanter vraiment fort et danser en coupant des vignes, c’est plaisant. Le chien se demande vraiment de quelle coin de la planète je viens, mais bon c’est bien le seul qui va me juger.

Ah et je conduit manuel aussi! Oui oui oui. J’ai toujours l’impression que l’auto va exploser à chaque fois que je change de vitesse, mais il paraît que ça vient avec la pratique...

Plus que quelques jours à la ferme et mercredi prochain, direction la montagne!

Mount Buller me voici!

Histoire drôle:

J’ai décidé de faire des cookies sans recette. Ouaip.
La pâte avait un très bon goût et une bonne consistance. Je fais des petites boulettes que je place sur une plaque et dans le four. La normale quoi.

Ça cuit... je décide de jeter un coup d’oeil.

Mes petites boulettes de quelques centimètres de diamètre avaient pris de l’expansion.
J’AI CRÉÉ DES MONSTRES.
Il n’y avait plus une dizaine de petits biscuits, mais bien deux ou trois énormes galettes.

Conclusion: ne pas mettre de poudre à pâte dans une farine à gâteau qui en contient déjà.

Fail.

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The beauty about Australia is that if you want work, you’ll get work.
Only by word of mouth, I am now french teacher, hip hop teacher and choregraph, latin dancing teacher, zumba teacher ( Three weeks ago I didn’t even know what zumba was...), olive picker and vine pruner. It’s great because I learn a lot about tones of different jobs.

For example, do you know how to pick olives?
I didn’t know. I got a bit scared when they offered me the job. I thought that picking olives by hand one by one wouldn’t be the most exciting job ever. What I didn’t know was that we use small plastic rakes to scrape the olives off the tree and onto a blanket. It’s honestly like brushing a kid’s hair to get lice out. Same thing. The only difference is that you eat what comes out of it.

The landscape is different to the apple orchid: this orchid breathes and is spaced out. The olive trees grow in a more sandy soil and this affects the landscape’s colours witch are more pastel than at the apples.

I had the impression of being in a biblical scene. A bit of Jesus’ life.

Pruning vines is not that complicated. Cutting branches to a good distance from one another and two buds high to a certain speed, pffff... easy! (Sarcasm.)

Let’s say that the first few days were quite hard. Seeing the others around you going really fast and moving forward leaving you alone in the back is not what I call motivating. Especially when you’re being attacked by branches. Because NO, you don’t know how they’ll react when you cut them.

Now everything is going fine. I’m going fast fast fast and I’m not that bad of a pruner. Sometimes, I found myself pruning alone in the orchid and for real, singing very loud and dancing while pruning vines is a lot of fun. The dog is seriously questioning my sanity, but whatever she’s the only one judging.

Oh and I drive manual now! Yep. I always have the impression the car is going to explode each time I change gear, but they say it comes with practice....

Only a few days left on the farm. Next Wednesday, direction the mountain.

Mount Buller here I come!

Funny story:

I’ve decided to make some cookies with no recipe. Yep.

The dough had a good taste and a good consistency. I made small little dough balls that I placed on a pan and in the oven. The usual.

It’s cooking... I decide to spy on it.

My little dough balls of only a few centimetres each had taken a lot of expansion.

I CREATED MONSTERS.

There wasn’t ten little cookies but two or three enormous cakes.

Conclusion: Never add baking powder to self-raising flour.

Fail.